“En août 2013, le philosophe Jürgen Habermas, peu susceptible de sympathie avec les Conservateurs de son pays, saluait en Wolfgang Schäuble « le dernier européen » du cabinet Merkel, il saluait une tribune signée par le ministre et publiée dans plusieurs pays européen et titrée «non à l'Europe allemande.
C'est ensuite un enfant de la culture ouest-allemande de l'après-guerre qui allie un attachement indéfectible à la démocratie libérale en politique à la « culture de la stabilité » en économie. Wolfgang Schäuble déteste les extrêmes en politique, comme la RFA les a toujours abhorrés, elle qui a successivement interdit en 1955 le parti communiste et en 1969 le parti néo-nazi NPD. On se souvient qu'il avait regretté après les élections européennes de mai 2014 qu'une « formation fasciste », le Front national, fût arrivée en tête en France. Il n'a pas hésité, alors que certains politiques de la CDU voulait se rapprocher des Eurosceptiques d'Alternative für Deutschland, de les qualifier de "honte pour l'Allemagne." Et l'on n'a guère besoin d'insister sur ses rapports avec Syriza."
«Wolfgang Schäuble, l'énigmatique européen», Romaric Godin redactor de La Tribune
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